Bruno Angelini, pianiste, claviériste, compositeur jazz et musique contemporaine.
Après avoir étudié le piano classique au conservatoire, il intègre en 1988 la classe de jazz de Guy Longnon à Marseille.
Tout d’abord, entre 1990 et 1993, il continue sa formation en jazz à Paris au Centre d’Information Musicale (CIM) dans la classe de Samy Abenaïm. De plus, il poursuivra l’étude de la technique pianistique, du répertoire classique et contemporain jusqu’en 1998.
Photo de ©Florence Ducommun
Par la suite, il participe activement depuis la fin des années 1990 à la scène jazz Française et européenne. Ayant initié et pris part à de nombreux projets, il a été entre autres :
- Lauréat du prix « Coup de cœur jazz 2018 » de l’Académie Charles Cros, pour son album Open Land
- « Grand prix de l’académie Charles Cros 2021 » pour le disque Hors Temps d’Edward Perraud.
Son parcours l’a amené à jouer avec de nombreux autres musiciens tels que : Kenny Wheeler, Riccardo Del Fra, Ichiro Onoe, Reggie Workman, Andrew Cyrille, Ramon Lopez, Giovanni Falzone, Francesco Bearzatti, Thierry Peala, Joe Fonda, Jeff Boudreaux, Sebastien Texier, Philippe Poussard, Christian Lete, Jean-Jacques Avenel, John Betch, Norma Winstone, Jean-Philippe Viret, Gérard Lesne, Marc Ducret, Olivier Benoit, Bruno Chevillon, Jean-Charles Richard, Mauro Gargano, Fabrice Moreau, Stephan Oliva, Maria Laura Baccarini, Xavier Desandre, Yves Rousseau, Jean-Marc Larche, Pierrick Hardy, Joce Mienniel, Jean-Luc Cappozzo, Joe Rosenberg, Julien Augier, Jason Palmer, Christopher Thomas, Laïka Fatien, Louis Sclavis, Paolo Fresu, Luca Aquino…
Photo de ©Maxim François
Outre le profil de pianiste, Bruno est également compositeur pour le cinéma et la télévision. Par conséquent, il a écrit notamment les musiques originales des documentaires et des films d’Hélène Milano : « Nos amours de vieillesse », « Les roses noires », « Les charbons ardents » et « Dans la tête d’un zèbre ». Depuis 2020, il collabore avec la cinémathèque Française et la fondation Pathé-Seydoux pour écrire des musiques originales sur des films muets récemment restaurés par leur soin.
Bruno Angelini joue actuellement au sein de plusieurs formations dont ses projets leaders :
- « Nearly nothing,almost everything » avec Régis Huby, Claude Tchamitchian et Edward Perraud ;
- « Transatlantic Roots » avec Fabrice Martinez et Éric Echampard,
- « Méliès dans tous ses états » un ciné-concert avec Catherine Delaunay, Fabrice Martinez, Arnault Cuisinier, Edward Perraud ;
- « Madame et Monsieur en forme olympique » un ciné concert avec Maelle Desbrosses, Hélène Labarrière, Antoine Berjeaut, Samuel Ber ;
- « Lotus Flowers trio » avec Sakina Abdou et Angelika Niescier.
Mais aussi les projets suivants : « Vortice » de Claude Tchamitchian, Edward Perraud trio « Hors temps », « Pronto ! » de Christophe Marguet et Daniel Erdmann, « Black moon » d’Eric Plande, « Métamorphoses » de Régis Huby.
De toute évidence, depuis 2019, il se produit en piano solo avec un dispositif électronique original, qui lui permet de boucler et de transformer les sons acoustiques du piano, dans un programme consacré au cinéma de Sergio Leone : « Leone Alone 2.0 »
Par ailleurs, il enseigne l’improvisation, le piano jazz en solo et en trio à l’école Bill Evans Piano Academy (Paris), depuis 1996. Dernièrement, il mène des actions culturelles lors de ses résidences d’implantation d’artiste au sein des écoles de musique et des conservatoires. Il enseigne le piano et les pratiques collectives lors de stages de jazz à Vauvert et à Marciac.